
Badia Berger Architectes
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Remerciements
Alain le Balh, Trévor Ablott, Jean-Batiste Astruc, Petar Belev, Giacomo Bongiorno, Clémence Bour, Olivier Busson, Anne-Laure Bruand, Harold Chaveneau, Julien Denis, Pierre Dufour, Emmanuelle Esnault, Elise Gohier, Françoise Garcin, Arnaud Ledu, Pierre Lépinay, Jean-René Manon, Guillaume de Martinis, Rosa Naudin, Stéphane Nikolas, Guy Pellier, Kévin Pion, Florence Pique, Fanny Rose, Céline Saad, carOline sultan, Thomas Tertrais, Julien Ventalon… et tous nos collaborateurs depuis 1984.
Forme urbaine
La question urbaine est depuis toujours au centre des préoccupations de l’agence. La rénovation d’un îlot dégradé de 1,6 hectare dans le faubourg industriel de Calais est à l’origine de la création de l’agence en 1996. Depuis ce projet fondateur, la forme urbaine alimente une réflexion constante, qu’il s’agisse d’insérer un projet ponctuel ou de composer des ensembles multifonctionnels en rapport avec le milieu d’accueil.
En 1984, leur projet pour l’Opéra Bastille couronné d’une mention et publié les positionne sur la commande publique des équipements culturels, avec plusieurs médiathèques réalisées en trente ans. Ces deux premières références leur valent d’être lauréats des Albums de la jeune architecture l’année suivante. Tous leurs projets témoignent de cette attention à la forme urbaine, notamment les opérations parisiennes de logements livrées dans la ZAC Alésia (2004), sur Seine Rive Gauche (2008) et rue des Maraîchers dans le 20e arrondissement (2006) où la coordination urbaine instaure un dialogue codifié mais fructueux entre architectes. En périphérie, des îlots résidentiels sont érigés de toute pièce comme à Stains (2013)
Valeur d'usage
L’attention aux usages guide la conception. Elle commande le trait et s’exprime à travers les plans et les coupes des bâtiments en exigeant beaucoup de précision. Dans un monde de mobilité et de mutations accélérées, cela consiste avant tout à offrir un potentiel optimisé et à donner de la souplesse aux espaces définis afin de permettre des usages différents et de faciliter l’appropriation. Les espaces de distribution deviennent ainsi des lieux fédérateurs au cœur des bâtiments comme dans le centre culturel des Hauts-de-Cergy qui organise toutes ses fonctions autour d’un atrium commun ouvert sur la place (2013). Cette anticipation préfigure le changement de destination et envisage a minima dans l’habitat le redécoupage des logements.
La conception des logements fait l’objet d’un travail analogue de rationalisation spatiale avec la mise en concordance des plans et des trames de façade pour plus de flexibilité. L’opération de la rue des Maraîchers (2006) et sa trame de façade imposée traduit une avancée conceptuelle dont les opérations suivantes profitent, notamment celle de la rue du Charolais, à Paris 12e (2014).
La valeur d’usage s’apprécie en plan et se mesure dans le temps. Il s’agit toujours de permettre les adaptations immédiates comme les évolutions ultérieures du bâti. Cette anticipation préfigure le changement de destination et envisage a minima dans l’habitat le redécoupage des logements.